Le risque de tsunami, est particulièrement présent dans l’océan Pacifique, délimité par une « ceinture de feu ». Un centre d’alerte au tsunami du Pacifique (PTWC Hawaï) traque les risques de séismes et niveaux des eaux, et fournit aux centres d’alerte nationaux des messages d’information et d’avis en cas de fort tremblement de terre et de risque de tsunami dans l’océan Pacifique.
Depuis le tsunami de décembre 2004, la France se focalise sur le risque encouru par ses territoires du Pacifique (Polynésie Française, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna). La Polynésie dispose d’un centre de surveillance sismique et volcanique (LDG) chargé de prévenir les services de protection civile de Polynésie française en cas de fort séisme.
Si les centres d’alerte sont efficaces dans la région, l’obstacle qui reste à surmonter est l’atteinte du « dernier kilomètre ». Il faut en effet s’assurer que les populations proches de la source d’un tsunami réagissent dans un délai très court et que les populations vivant dans des zones éloignées et isolées soient prévenues à temps des risques de submersion. L’enjeu est d’autant plus fort pour le Pacifique français qu’il couvre 2 immenses ZEE (Zone Économique Exclusive) de 5 Mkm² et de 1,5 Mkm² distantes de 4 600 km avec près de 85 îles habitées.
Dans ce contexte, plusieurs directions étatiques* ont mandaté Assystem Pacifique pour mettre en place un système d’alerte tsunami, de la réalisation des études de conception à la mise en service, dans le pacifique français.